Un atelier sur la « Déclaration régionale sur le renforcement de l’éducation au changement climatique en Afrique de l’Ouest » a eu lieu à Dakar, au Sénégal, le 12 août 2024. Cet atelier a constitué une nouvelle étape dans les efforts déployés par la région pour renforcer l’éducation au changement climatique.

 

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Les pays d’Afrique de l’Ouest renforcent leur engagement en faveur de l’éducation au changement climatique. Cette semaine, la Guinée-Bissau est devenue le septième pays à approuver la « Déclaration régionale sur le renforcement de l’éducation au changement climatique en Afrique de l’Ouest », lancée lors de la COP28, rejoignant ainsi le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Niger, le Sénégal et le Togo. Ce développement confirme une dynamique régionale en matière d’éducation au climat, qui a également vu le Cabo Verde s’engager à signer la déclaration prochainement.

La signature a eu lieu lors d’un atelier national sur la mise en œuvre de la déclaration organisé par le gouvernement du Sénégal le 12 août 2024. Cet atelier a offert une plateforme à divers groupes de parties prenantes, allant des fonctionnaires gouvernementaux aux représentants de la société civile, pour prendre connaissance du document, comprendre ses objectifs et discuter des stratégies visant à améliorer l’éducation au changement climatique tant au niveau national que régional.

M. Daouda Ngom, ministre de l’environnement et de la transition écologique, a participé à l’atelier et a répondu à plusieurs questions du public.

Une session d’échange lors de l’atelier.

Ce document est en train de devenir un instrument convaincant pour les pays de la région qui souhaitent augmenter les investissements dans l’éducation au changement climatique. Les pays d’Afrique de l’Ouest reconnaissent de plus en plus la nécessité d’une approche régionale unifiée pour accélérer l’éducation au changement climatique dans la région. Le gouvernement du Sénégal, notamment, a lancé de nombreuses initiatives dans ce domaine et prévoit d’explorer les possibilités de collaboration avec les pays voisins afin de maximiser leur impact.

M. Daouda Ngom a donné une interview pendant l'atelier.

M. Daouda Ngom a donné une interview pendant l’atelier.

Investir dans l’éducation au climat offre des avantages économiques et environnementaux significatifs, en particulier dans les régions où la population jeune est importante.

« L’Afrique a une population jeune importante et croissante, avec environ 60 pour cent de moins de 25 ans. Si la taille même de cette population jeune pose des défis en termes d’éducation et d’emploi, elle offre également des opportunités majeures …. qui peuvent accélérer la croissance économique, renforcer la résilience et conduire à une capacité d’adaptation transformatrice. » – États et tendances en matière d’adaptation, Centre mondial sur l’adaptation.

Cette déclaration découle d’une initiative UNITAR-UN CC : Learn, soutenue par le Comité permanent inter-États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) et le Burkina Faso lors de la COP 27 en 2022. L’initiative a réuni huit États d’Afrique de l’Ouest pour aborder la question cruciale du financement de l’éducation au changement climatique afin de faire face à la crise climatique.

Lors de la prochaine COP29, à Bakou, en Azerbaïdjan, la déclaration continuera de faire des vagues avec plusieurs événements prévus et de nouveaux pays qui devraient devenir signataires.