Les infrastructures sous-tendent la croissance économique et permettent l’accès aux services de base et aux opportunités économiques transformatrices. Cependant, si le développement des infrastructures n’est pas correctement réalisé, il peut avoir des conséquences négatives pour les personnes, l’économie, le climat et l’environnement. Pour aider à démêler ce sujet complexe et faire la lumière sur son importance, le Gouvernement rwandais, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) se sont associés pour organiser la première édition de la formation « Programme de leadership environnemental sur les infrastructures durables et résilientes ».
La formation entièrement en ligne s’est déroulée entre le 30 novembre 2021 et le 8 décembre 2021 et visait à renforcer les capacités et à améliorer les connaissances des décideurs politiques au Rwanda, en Ouganda, en Éthiopie, au Kenya et en Zambie sur l’importance et le rôle que jouent des infrastructures bien planifiées, durables et résilientes dans la réalisation des objectifs de développement durable (ODD). Au total, 29 participants des 5 pays africains, représentant diverses institutions gouvernementales impliquées dans le développement et la planification des infrastructures dans leurs pays respectifs, ont pris part à la formation.
La formation s’est concentrée sur divers domaines de l’infrastructure, comme les principes internationaux de bonnes pratiques pour les infrastructures durables, le financement vert, les solutions d’infrastructure basées sur la nature, le logement durable et résilient, la numérisation des transports, et la manière dont la technologie numérique verte peut être intégrée dans l’élaboration des politiques et des plans d’infrastructure stratégique, ainsi que les données climatiques et l’infrastructure numérique pour améliorer les systèmes de prévision et d’alerte précoce.
Cet événement inspirant positionne la formation et le développement des compétences au centre de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone et de la réalisation des ODD. Comme l’a souligné M. Angus Mackay, directeur de la division Planète, dans son allocution d’ouverture
« Cela se résume très souvent à une équation très simple: combien de personnes un pays doit-il former, et où ces personnes formées doivent-elles être situées, afin de garantir qu’une nouvelle orientation politique s’enracine réellement et fasse une différence durable? Et c’est précisément l’intention derrière ce programme de leadership environnemental… constituer un cadre d’experts nationaux dans le développement d’infrastructures résilientes, impliquant toutes les branches du gouvernement et plus encore. Trop souvent, nous avons vu des politiques bien intentionnées n’avoir pas beaucoup d’impact parce qu’elles sont le fruit de quelques personnes plutôt que de beaucoup. »
Dans l’ensemble, les commentaires des participants ont été très positifs, plus de 90 % d’entre eux déclarant que l’atelier de formation a été très utile pour leur travail. En outre, beaucoup seraient intéressés par d’autres formations sur les infrastructures durables. Les plans futurs de ce programme récurrent de développement des capacités comprennent la formation de formateurs et d’autres formations spécialisées adaptées aux priorités de la région et aux besoins pratiques sur le terrain.